Augustin Trapenard : Monsieur le Premier ministre, aimez-vous la Culture ? Je veux dire, aimez-vous le Cinéma, aimez-vous le Théâtre et la Musique ?

Manuel Valls : Je

Augustin Trapenard : Mais aimez-vous la Littérature, aimez-vous la Sculpture, la Peinture ?

Manuel Valls : J'ai toujours

Augustin Trapenard : Et aimez-vous le Livre ? aimez-vous le CD ? aimez-vous les Poteries de la Loire ? Et la Télévision de la Culture, l'aimez-vous, monsieur le Premier ministre ? Et mes cuisses, vous les trouvez comment, mes cuisses ?

Manuel Valls : J'aime la France, monsieur. J'aime mon pays. Et quand on aime mon pays qui est la France, on n'aime pas les cuistres, mais oui, on aime les cuisses, toutes les cuisses. Je l'ai déjà dit chez vos consoeurs de France Cul, Augustin, pardon, monsieur, j'aime les cuisses de toute la Culture. J'aime les cuisses du Cinéma. J'aime les cuisses du Théâtre. J'aime les cuisses de la Musique. J'aime les cuisses de la Littérature. Peut-on être français sans aimer aussi la France des cuisses, monsieur ? J'aime mon pays de cuisses. Donc j'aime aussi les cuisses de la Sculpture. J'aime les cuisses de la Peinture. Et j'aime aussi les cuisses du ministère, les cuisses socialistes, celles de gauche et celles de droite. J'aime les cuisses de Marianne, monsieur Trapenard, tout simplement.

Augustin Trapenard : Alors, monsieur le Premier ministre, à quand des cuisses culturelles de Marianne sur les timbres-poste ?

Manuel Valls : Je vous écoute et je vous entends. C'est une merveilleuse idée. Et comme vous le savez et que je l'ai dit à vos consoeurs de France Cul, moi, je ne suis pas président, mais je suis un manuel !

(ils rient)