jeunes_grecques.jpg

Le résultat du référendum grec sera la multiplication
des révoltes et des révolutions en Europe.


Car, que ce soit le NON ou le OUI qui l'emporte, les Grecs se feront bai.er.

Si le OUI gagne, la Troïka (Commission européenne, Banque européenne, Fonds Monétaire International) leur imposera ses conditions terribles sans plus aucune discussion possible.

Si le NON gagne, cette même Troïka, plus toutes les grandes banques privées (systématiquement assistées par les gouvernements nationaux et la Banque européenne), leur en feront baver pendant des années.

Mais ce référendum aura suscité le débat en Grèce. Les gens ont cherché à comprendre. Et ils comprendront encore mieux après, en scrutant les actions dévastatrices de la Troïka.

Mais ce référendum aura suscité le débat ailleurs qu'en Grèce. Les peuples européens regarderont les conséquences plus attentivement, et ils verront les dégâts que la violence des riches inflige aux gens.

Et les gens ne sont pas toujours des moutons heureux d'aller à l'abattoir.

Ils se rappelleront aussi que depuis le début de l'année, le patron de la BCE, Mario Draghi, qui travailla au Service de maquillage des comptes grecs de Goldman Sachs, injecte chaque mois soixante milliards d'euros "dans l'économie", liquidités qui restent essentiellement dans les banques, alors que le "défaut de paiement" de la Grèce au FMI était seulement (relativement !) de 1,5 milliard d'euros, soit 2,5 % des cadeaux (mensuels) de la BCE aux banques (essentiellement).

Résumé : il va faire de plus en plus chaud en Europe.

INFO > lire lemonde.fr > clic >La Grèce officiellement déclarée en défaut de paiement