Ce serait bien que les Ecossais votent leur indépendance.

Cela affaiblirait la droite anglaise et l'Angleterre, puissant moteur des néo-libéraux en Europe qui ont freiné et freinent une Union un peu plus juste socialement.

Mais cela me semble peu probable, compte-tenu de l'importance des retraités dans l'électorat et des crispations conservatrices dans un environnement mondial très instable. L'inconnu fait davantage peur.

D'autant plus que la candeur des reporters autorisés (sur les médias français) était rafraîchissante de répéter sans sourciller, sans doute comme leurs confrères écossais - mais ceci serait à vérifier - que les principales banques ont prévenu sans ambages : si le Oui l'emportait, elles déménageraient en Angleterre.

C'est beau, c'est bien, c'est grand, de voir qu'il reste dans le monde quelques banquiers courageux éthiques décidés à renoncer, par patriotisme bien compris, aux milliards de £ qui jaillissent de la mer du Nord.

Banques, médias, partis anglais, reine d'Angleterre, principales entreprises (aussi crédibles dans leurs menaces de déserter leurs profits), retraités effrayés… tout cela fait bien des obstacles pour des dirigeants de centre-gauche.