Quel est le rapport entre
les banques espagnoles
et les aiguilles à tricoter ?




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De Irma Duchmoll,
voyante boulebook.


Le pire du pire, c'est que le gouvernement espagnol se sera servi de l'IVG pour couvrir par l'émotion ses méfaits financiers actuels : revente de près de quatre milliards de biens publics (parcs nationaux, monuments divers, hôpitaux…).

Et cela pour "assainir" ses finances, c'est-à-dire la dette contractée pour sauver le privé spéculateur de l'immobilier, les banques et les financiers qui vont maintenant racheter ces biens publics.

"Je te vends mes boules de cristal pour que tu me donnes l'argent nécessaire pour rembourser celui qui m'a prêté l'argent que je t'ai donné." A la fin de la transaction, qui aura payé ?

Par exemple, Goldman Sachs, notre banquier à tous, celui de facebook, qui s'est autoproclamé "Dieu" et "Maître du monde" (avis aux religieux !), rachète ainsi au moins 3000 logements sociaux à Madrid. Pour en faire quoi ? Devinons...

Lorsque toutes ses magouilles financières auront pris fin, après quelques semaines, la loi anti-IVG disparaîtra comme par enchantement, juste en laissant un ou deux petits trucs çiants, histoire de marquer des coups à droite et les coups de la droite.

Le pire du pire, c'est parce qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement que de se mobiliser massivement contre ce projet de loi barabare, et par là de n'avoir plus assez de "forces" pour démonter ces magouilles, d'ailleurs bien moins saisissable pour le grand public.

Irma,
la boule à zéro.

Si je me trompe,
vous épongerez.

PS

Autrement dit, comme de grands mafieux, pour mieux dépouiller les gens, les dirigeants de la droite espagnole menacent réellement une partie de la population, les femmes les plus fragiles socialement, de coups et blessures pouvant entraîner la mort, avec des armes qui sont des aiguilles à tricoter. De vrais salauds sartriens.

Car le choix n'est évidemment pas IVG ou pas, mais IVG médical ou IVG barbare.

Et pendant que l'on porte secours aux Espagnoles menacées pour les aider à se défendre, les ministres espagnols volent et incendient les maisons.

© photo Osons le Féminisme, fb.




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INFOS >




  • "Madrid, qui avait demandé l'aide de Bruxelles en juin 2012 pour recapitaliser son secteur financier mal en point, a utilisé au total 41,3 milliards € des 100 milliards mis à sa disposition par l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE), sous la supervision du Fonds monétaire international (FMI)."

Suite ici > http://www.lemonde.fr/economie/arti...




  • "Pour faire face à ses difficultés financières persistantes - son déficit public dépasse les 70 milliards € en 2012 - l'Espagne a décidé de mettre en vente environ un quart de son patrimoine public, dont de vastes espaces naturels.

L'un des joyaux de cette grande braderie publique de plus de 15.000 biens, qui va de bâtiments emblématiques des plus belles rues de Madrid à des terrains non constructibles en bordure d'autoroute ou de voie ferrée, est le domaine de l'Almoraima, en Andalousie.

La propriété est une petite merveille, unique en Europe. Elle couvre plus de 1. 000 hectares - il s'agit de l'un des plus grands latifundios existant encore sur le Vieux Continent -, dont 90 % appartiennent au parc naturel Los Alcornocales, l'un des exemples les plus spectaculaires de forêt méditerranéenne primaire.

S'étendant de la pointe ventée de Tarifa, sur la côte sud, à la sierra de Grazalema, une centaine de kilomètres plus au nord, ce parc de 170.000 hectares abrite aussi la plus grande formation de chênes-lièges de toute la péninsule ibérique."

Suite > http://www.lemonde.fr/economie/arti...




  • "Ce patrimoine représente plus de 15.000 biens immobiliers qui sont la propriété de l'Etat espagnol.

Dans cet ensemble, il y a de tout : des parcs naturels, des palais, des édifices historiques, mais aussi des terrains industriels, des lotissements qui ne sont pas terminés, des hectares de terres et des quartiers entiers.

Un ensemble très hétéroclite auquel l'Etat espagnol ne voulait pas toucher jusqu'à maintenant. Mais aujourd'hui, les grandes difficultés budgétaires -qui obligent aussi à des coupes dans la santé ou l'éducation- contraignent le gouvernement à tailler dans son patrimoine.

Au total, 30 % des biens de l'Etat sont mis en vente et cela pourrait rapporter 40 milliards € d'ici 2015."

Suite > http://www.rfi.fr/europe/20130827-e...




  • "Cette mesure vise à réduire un déficit public qui, fin juin 2013, s'élevait à 40 milliards d'euros, dont 13,9 milliards étaient destinés au remboursement des intérêts de la dette." A qui ?

Sans doute ceux qui vont racheter ces biens publics, directement ou indirectement, il n'est pas sûr que la transparence soit plus grande là qu'à, par exemple, Sotchi pour les 50 milliards $ consacrés aux J.O. russes.

Suite > http://www.lepoint.fr/agefi/l-etat-...

© photo Chablis