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C'est le grand reportage le plus échevelé et le plus baroque écrit par Albert Londres.

Imaginez un pays où le pouvoir a disparu, où tout le monde se tire dessus, où pourtant l'économie tourne à fond et l'argent coule à flots.

Vous n'êtes pas au Far West en 1850, un nouveau pays et une ruée vers l'or. Vous êtes au Far East en 1920, un pays millénaire, la Chine en folie.

Passionnant, drôle, stupéfiant ; comme du Fellini, et si bien écrit.

© Philippe Dohy

"En 1922, après le succès de ses premiers grands reportages, Albert Londres part pour la Chine : quatre cents millions d'habitants sous le joug des seigneurs de la guerre, des mercenaires, des bandits, dirigés tout à la fois par un président de la République et par un empereur, tous deux rivaux sans pouvoir. Le reporter va de surprise en surprise : jeu, pirates, trafics de toutes sortes, désorganisation générale... commerces, richesses et banquets... la Chine semble alors en proie à une véritable folie. Avec son style haut en couleurs, ses questions de candide et son goût de l'anecdote, Albert Londres nous livre une fois de plus un reportage truculent au ton très libre."

Suite, ©lic > Quatrième de couverture & autres commentaires

"En 1932, Albert Londres disparaissait dans l'incendie du George-Philippar qui le ramenait de Chine. Un court-circuit a déclenché le feu. Londres aurait-il été assassiné pour empêcher sa publication ?

Les Lang-Willar, le couple ami du journaliste qui effectuait la traversée avec lui, auraient pu en dire plus. Ils ont survécu au naufrage. Le quotidien le Journal, employeur de Londres, dépêche un avion à Brindisi pour les ramener à Paris et s’assurer l’exclusivité de leur témoignage. L’avion, pourtant piloté par l'un des meilleurs pilotes d'Europe, se crashe dans les Alpes. Les Lang-Willar n’y survivent pas.

Les spéculations des « conspirationnistes » redoublent. Car, en ce début des années 1930, Albert Londres n’est pas le premier plumitif venu. C’est une figure nationale, l’un des princes du grand reportage à l’époque de son âge d’or. Nombre de ses articles ont soulevé des tempêtes : le bagne de Cayenne, celui de Biribi, les filières de la prostitution européenne vers l’Argentine, les asiles d’aliénés et d’autres. Le journaliste avait gardé secret le thème de son ultime reportage."

Suite, ©lic > Mais qu’allait donc faire 
Albert Londres en Chine ?