Heureusement que le Christ n'a pas été empalé mais crucifié, sinon en guise de signe de croix, nous ferions des doigts d'honneur, le dimanche, à l'église, quelle horreur.

© texte de la très spirituelle baronne Abigaelle Goitshell,
dont voici l'histoire tragique, narrée avec simplicité et pudeur :

Alors, je me présente. On m'appelle la baronne Abigaelle Goitshell.

J'ai épousé mon mari, baron de son état, après le premier choc pétrolier, un 14 juillet.

Je fus danseuse artistique pendant 20 ans, au Tagada de la rue Vavin, où je rencontrai mon Edmond, lors d'un show somptueux. Mamour allait sur ses 70 printemps.

Lorsque j'attaquai le grand écart vertical sur Spacer en lamé argent, il fit une attaque. Devant l'opportunité formidable de devenir veuve je l'épousai le lendemain matin en réa.

Je suis en préveuvage depuis près de 30 ans, et il est en pleine forme. Et moi je déguste, mais alors...

Enfin que voulez-vous, c'est ainsi...
C'est ma vie.

Veuillez agréer des milliards de câlins,
baronne Abigaelle Goitshell.