85 % des banquiers méritent la prison, non par idéologie, mais parce qu'ils ont fabriqué et continuent de fabriquer de la fausse monnaie.

En effet, au maximum 15 % des milliards, échangés chaque jour dans les places boursières, correspondent à des biens réels. Tout le reste est produits financiers.

Autrement dit, 15 % de l'argent correspond à de la "réalité" ; le reste n'est que monnaie de singe ou de monopoly ou fausse monnaie, appelé ''Produits dérivés", de l'argent sur de l'argent...

Vous aussi d'ailleurs, vous pouvez créer de la fausse monnaie. Il vous suffit de faire un chèque en bois. Dès que l'on s'en apercevra, ce sera fini, on le retirera du circuit. Mais en attendant, il aura été considéré comme valant le montant que VOUS aurez décidé, quelqu'il soit.

Les banquiers font pareil. Sauf que malgré les crises qui se succèdent, dues à leurs faux chèques, nos politiciens et dirigeants laissent ces faux chèques circuler...

On tirera donc au sort 85 % de 100 % de banquiers, et on leur réservera la peine pour les contrefacteurs de monnaie. Ou du moins, puisqu'il n'y a déjà pas assez de cellules en prison, et qu'ils piqueront là aussi les "meilleures places", on leur confisquera leur fortune excessive et on les écartera de tout métier de banque, d'argent ou d'affaires. Saluons le courage de On.

© photo Z**FT

Ce n'est même plus 85 %...

"Environ 1000 milliard de dollars ont été échangés chaque jour ouvrable durant l'année 2001. 13 % de cette somme seulement a correspondu au règlement d'une dette commerciale (livraison d'une marchandise, paiement de royalties pour un brevet, achat d'un terrain, investissement industriel, etc.), 87% du montant total relevant de la pure transaction monétaire, sans création de valeur."

© Jean Ziegler, Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent, partie II Les prédateurs, chapitre III La destruction des hommes, page 140, paragraphe 3, cette référence est un exemple de création de produits dérivés pas absolument utiles.