Nom : Momo le Homard

Vaut-il mieux mourir décapité ou ébouillanté?


Cher Momo le Homard,

Tout d'abord, permettez-moi de vous féliciter pour vos progrès, non seulement en maniement des claviers azerty, mais aussi en réflexion sur la destinée et le sens de la vie.

Dès à présent, je tiens à lever l'angoisse qui semble motiver votre question afin que vous puissiez lire ma réponse, la tête dégagée, si je puis dire.

Car un homard instruit de tant de momots est le bienvenu chez nous, chez "Docteur Duchmoll & Compagnie Absurde". Nous vous sauverons la vie ; enfin, pendant un certain temps, et si vous ne vous montrez pas à mes voisines chinoises.

Maintenant que votre horizon est à nouveau rafraîchi heureusement, quasi marin, il est clair que l'on conseillerait à tout le monde la décapitation bien plus rapide que cette autre solution qui vous interroge tout autant.

Mais... mais... pour un homard, l'ébouillantement est peut-être préférable. Eh oui... Car le homard est bon, délicieux, et sa chair dégage des arômes si rares qu'il aurait peut-être tort d'être le premier à s'en priver. Le homard est un mets tellement succulent qu'il pourra non seulement nourrir ses derniers instants mais surtout lui permettre de les surmonter, d'en surmonter la douleur, pour n'en retenir que l'exquise saveur.

Votre dévoué
Docteur Duchmoll,
fruit de mère.